dimanche 8 février 2009

Le cormier dans le pétrin




Jérémy a construit son pétrin avec des copains. Ils ont choisi un bois particulier, utilisé en ébénisterie, en marqueterie, en menuiserie : le bois de cormier.
C’est l’occasion de parler un peu de cette essence. Le cormier recherche les sols profonds, riches en calcaire. Quand on se ballade en forêt ou en campagne en automne, on peut voir par terre des centaines de fruits (voir photo).
Il faut choisir les plus mûrs (sinon, on a au fond du palais un petit goût âpre). On peut les manger tels quels, les sécher comme des pruneaux (j’ai pas essayé).
Mieux vaut en tout cas les consommer après les premières gelées.
Une première particularité de cet arbre, c’est qu’il est en voie de raréfaction. Il figure même sur la liste des espèces en danger en Suisse et en Autriche
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cormier
Une deuxième particularité, c’est que sa multiplication est difficile, à tel point que certaines assos proposent des échanges de boutures, de graines…
http://www.moulinsdefrance.org/old/cormier.html
http://hortimail.over-blog.com/article-25621346-6.html#comment35994190
J’ai lu quelque part que la difficulté d’obtenir la multiplication du cormier à partir de graines serait dûe à une troisième particularité : ses fruits contiennent une substance inhibitrice pour la germination. Lorsque les graines sont ingérées par des grives, étourneaux ou autres merles, les sucs digestifs dégradent la substance et les graines peuvent germer.
Moralité…ça peut parfois faire du bien de se retrouver dans la merde…

1 commentaire:

Unknown a dit…

Autour de St Romain, dans les bois il y a qq beaux cormiers; ainsi que dans notre arboretum de Pont Vieux à Aubeterre;
les fruits rappellent des petites poires...
vincent