mercredi 22 juillet 2009

Des paniers bio sans abonnement

On connaît les paniers Amap, qui nécessitent un engagement fort de la part des adhérents-consommateurs (paiement à l'avance, acceptation des aléas climatiques et des contraintes de production, impossibilité de composer le contenu du panier...)

Voici un concept un peu différent: des paniers bio sans abonnements. Le principe est plus souple: plus d'engagement de longue durée, on doit juste commander pour la semaine prochaine...Un concept qui pourrait peut-être intéresser les sympathisants de la cause bio qui ont du mal à gérer un approvisionnement régulier.

Plus d'infos ici:
http://www.lecampanier.com/Home/LeConcept/tabid/75/Default.aspx

Gratin pâtisson

Fidèle au principe: "Pourquoi s'embêter à refaire ce qui a déjà été fait par les copains", voici une recette de gratin à base de pâtisson pompée sur ce site:
http://chapobio.canalblog.com/archives/2009/07/17/14428558.html

Pour ceux qui auraient la flemme de suivre le lien, voici un copié collé

"Ingrédients: 1 pâtisson d'1 kg, 250 g de lardons fumés, 250 g de pommes de terre, 150 g de gruyère râpé, 20 cl de crème fraîche liquide, 1 oignon, sel et poivre

Préparation
Dans une poêle, faire revenir les lardons, ajouter l'oignon coupé finement. Ajouter les pommes de terre épluchées et coupées en rondelles. Bien rissoler sans brûler (environ 5 minutes).
Couper en 4 le pâtisson, enlever les graines à l'aide d'une cuillère à café. Puis peler le pâtisson et en faire des lanières avec un économe ou à l'aide d'un robot. Ajouter à la poêle et laisser cuire encore 5 minutes. Eteindre sous la poêle. Ajouter 100 g de gruyère râpé, rectifier l'assaisonnement avec le sel (attention les lardons et le râpé sont salés) et le poivre. Puis ajouter la crème fraîche. Verser dans un plat allant au four et parsemer le plat des 50 g de râpé restant.
Mettre au four à 220/250°C pendant environ 30 minutes. Le temps dépend de la taille du plat et de l'épaisseur des ingrédients."

samedi 13 juin 2009

Carrotmob


On connaît tous le boycott : il s’agit de refuser d’acheter les produits d’une entreprise. Mais comment appelle-t-on le « contraire » du boycott. Hein ???

Ben oui, ça existe et je viens de découvrir ça par hasard : il s’agit du carrotmob. Le principe est simple et pragmatique. Je dirais « à l’américaine ». Il s’agit de soutenir les entreprises qui s’engagent dans une politique commerciale ou des pratiques favorables à l’environnement.

Tout d’abord, un lien :

http://ecoloinfo.com/2009/05/22/organiser-un-carrotmob-a-bordeaux/

Puis quelques explications.

L’équipe organisatrice doit, dans un premier temps, repérer des commerces ou boîtes susceptibles d’introduire un changement dans leurs pratiques environnementales (économies d’énergie, par exemple) Dans un deuxième temps intervient le temps de la négociation avec la question centrale qui tourne autour de ceci: « quel pourcentage du chiffre d’affaire que NOUS pouvons vous faire rentrer seriez vous prêt à investir dans l’action environnementale que NOUS vous proposons ? »

L’équipe des carrotmobers fait alors le tour de plusieurs magasins et choisit le « mieux-disant ».

Vient ensuite le temps de la mobilisation : il faut persuader le plus de gens possibles d’aller faire leurs courses le jour J dans le magasin choisi. De l’ampleur de la mobilisation dépendra l’ampleur de l’investissement du magasin ; c’est en ce sens que le carrotmob peut apparaître comme le contraire du boycott.

Je trouve plusieurs analogies entre cette démarche et celle des Amap. Ce n’est pas par hasard que j’ai découvert le carrotmob dans le billet d’une personne qui se trouvait dans le réseau social « Europe Ecologie » dédié aux Amap http://www.europeecologie.fr/reseau/les-groupes/amaps

La première analogie est bien sûr la démarche de la « consommaction ». On agit en choisissant ce qu’on achète, à qui et comment on l’achète.

La deuxième analogie est à mon sens dans la quotidienneté et le pragmatisme: pas besoin de grands discours. On vient, on fait les courses, on rentre chez soi. L’action est menée.

La troisième analogie (mais il y en a d’autres) est le côté positif de la chose : on ne manifeste pas contre, mais « pour ».

En bref : quatre phases (repérage, négociation, mobilisation, action).

Il faut un technicien capable de repérer le bon investissement à proposer.

Un bon « commercial » pour la phase de négociation.

Un bon communicant pour la mob.

A mon avis, une démarche d’avenir.

lundi 8 juin 2009

Ferme de Nougerède

Un jeune agriculteur de Salles Lavalette vient de démarrer sa conversion à l'agriculture biologique.
Ses vaches limousines, veaux et génisses sont nourris avec les aliments produits sur la ferme.

A noter qu'il collabore aussi à l'association Champ'bouletout (http://blog.charentelibre.com/journal/index.php?2008/08/19/1471-champ-bouletout-plante-le-decor-du-belzagot-circus-a-saint-laurent)

On peut également visiter son blog: http://ferme-nougerede.blogspot.com/

dimanche 19 avril 2009

Comment ça se passe ailleurs?

L'Amap du Haut Bousson fait partie d'un mouvement collectif et cohérent: un mouvement pour un autre rapport à la consommation.
Ce qui se passe ailleurs, notamment dans d'autres Amap, peut nous donner des idées ou des indications.
Voici un article de la Nouvelle République consacré à une opération "montage de serres" entre un agriculteur et des adhérents d'une Amap.
L'article est consultable ici:
http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=86&num=1143134
L'Amap des Grands Goules, qui a organisé cette opération, a également créé un site internet:
http://www.amap-lesgrandgoules.fr/

lundi 6 avril 2009

Troc plantes 2009











Quelques photos du dernier Troc aux Plantes 2009, à la maison des associations de Chalais.

Un "panier type" de l'Amap du Haut Bousson y était présenté ( et, coïncidence, un vannier démontrait son savoir-faire).

Différentes assos ( Nature Culture et Découvertes en Pays Sud Charente; Amicale Laïque; Aspoulba; SEL; Chambouletout; Perroquet Vert) étaient présentes.
Fréquentation: de 150 à 200 personnes.
Enfin, détail d'une certaine importance: aucun flyer édité pour cette manif; juste une trentaine d'affiches A3 et des panneaux (quinze) aux sorties de Chalais.
Pas besoin donc d'inonder les boîtes à lettres ou les pare-brises pour communiquer sur un évènement.










Des échanges

jeudi 26 mars 2009

Légumes et plants

Cet été, des légumes dans votre panier…
Pour les jardiniers pouvant compléter leurs paniers par d’autres légumes ou autre variétés de légumes, voici une liste des productions à venir.
Cultures printanières :
Aillet
Blettes
Betteraves en bottes
Chou pointu
patisson
Fenouil
Oignons blancs
Epinards
Fèves
Navets en botte
Pomme de terre nouvelle
Radis en botte
Salades de toutes les couleurs
Cultures estivales :
Aubergines noires et blanches
Chou rouge, vert, rave, pointu
Concombre long et des champs
Courgettes rondes, d’Italie, verte
Haricots verts
Melon
Pastèque
Poireau
Poivron vert et cornu
Salades de toutes les couleurs
Tomates Green Zebra, Russe, St Pierre, Cornue des andes, Rose de Berne, Paola, Cœur de boeuf
Tomates cocktail
Aromatiques : basilic, persil, coriandre.

Les cultures non renouvelées ou ratées sont :
Carottes de printemps, artichauts, aubergines violettes, céleri branche, courgette jaune, petits pois, Tomate de Marmande, tomate beauté blanche,Tomate miel des andes, Tomate Noire de Crimée, piments
Nous vous proposons aussi des plants :

A réserver dès que possible par mail où lors des distributions
Tomates :
Noire de crimée
Green Zebra
Marmande
Russe, St Pierre
Cornue des andes
Rose de Berne
Paola
Cœur de boeuf
Coktail : de toutes les couleurs
Courgettes :
Ronde
Italie
Verte
Basilics :
Grande feuille
Petite feuille
Pourpre
Thai
Melon :
Poivrons :
Vert
Cornu jaune
Cornu rouge
Si vous avez d’autres idées ou besoins de plants n’hésitez pas à nous en faire part !
Pauline, Benjamin.

mercredi 25 mars 2009

Rouler à l'huile de friture




Ben oui, pourquoi pas ? La semaine dernière, deux membres (Laurie Durand et Grégory Gendre, à gauche sur la première photo et portant un bidon sur la deuxième) de « Roule ma frite 17» sont venus présenter leur association au Centre de découvertes d’Aubeterre.

Leur asso est basée dans l’île d’Oléron. Ils démarchent les restaurateurs du coin et leur proposent de récupérer leur huile de friture. Il s’agit ici d’un vrai partenariat ; le restaurateur adhère à l’asso à l’année ; l’asso vient régulièrement (et gratuitement) récupérer les bidons.
Grégory précise que les restaurateurs jouent le jeu (contrôle du nombre d’utilisations de leur huile).
Après filtrage et décantation, cette huile est revendue à des particuliers (70 centimes le litre). En effet, ce produit peut être utilisé en additif avec du gasoil (à raison de 30%).
Au-delà de l’effet « aubaine » (on peut rouler pour moins cher…), ce qui me paraît frappant dans leur démarche, c’est son inscription dans le « développement local » (et durable). Un exemple : ils comptabilisent les parcours des collecteurs de bidons d’huile afin de comparer l’empreinte écologique de ces déplacements à ce qui arriverait si la filière de collecte « classique » était utilisée (les restaurateurs amènent leurs bidons à la déchetterie, puis des camions viennent chercher les bidons et les emmènent à une usine de retraitement ; enfin, l’huile retraitée et reconditionnée est de nouveau transportée vers des usines qui vont l’utiliser comme combustible.)
Bien sûr, il existe des entreprises de collecte qui démarchent peuvent également effectuer ce service, mais leurs prix sont trop élevés pour la plupart des restaurateurs.
A noter également que la troisième option, illégale mais réelle (les restaurateurs se débarrassent de l’huile par le tout à l’égout) induit des coûts environnementaux importants. Depuis que l’association est née, des partenariats se sont ainsi noués avec l’agence de l’eau. Le lien est clair : si plusieurs milliers de litres (la collecte 2008 a permis de recycler 15000 litres) ne partent pas dans les canalisations, c’est autant de gagné pour la qualité des eaux du bassin versant et, dans le cas spécifique de l’île d’Oléron, autant de gagné pour la qualité des eaux littorales.

Ainsi que les animateurs de « Roule ma Frite » le faisaient remarquer durant leur présentation, le concept (récupérer un déchet pour le valoriser) se révèle aussi constituer un outil de communication pour promouvoir des démarches plus heuristiques : la « croissance verte », l’écologie industrielle (voir l’exemple du site de Kalundborg)…

Quel est le rapport de « Roule ma Frite 17 » avec l’Amap du Haut Bousson ? A mon sens, c’est la « proximité ». En tant que consommateurs, nous avons décidé de privilégier les circuits courts afin de nous approvisionner en légumes. Il se trouvait que Pauline et Benjamin étaient « disponibles » sur le territoire.
Les adhérents de « Roule ma Frite 17 » ont, eux aussi, décidé de profiter du « gisement » d’énergie locale, en l’occurrence l’huile de friture des restaurateurs d’Oléron.

Enfin, la question qui vient naturellement à l’esprit lorsqu’une telle présentation a été effectuée est bien sûr la suivante : est-il envisageable et souhaitable de mettre en place ce genre de dispositif dans un territoire proche, disons le Sud Charente ? Rouler à l’huile de friture…ça pourrait faire tache d’huile…

Quelques liens:
le portail de roule ma frite (de Marseille, si j'ai bien compris):http://www.roulemafrite.org/portail/
un dossier PDF illustrant une démarche de "symbiose industrielle":
http://www.uved.fr/fileadmin/user_upload/modules_introductifs/module4/site/html/ressources/symbiose%20et%20partenaires/symbiose.pdf


samedi 14 mars 2009

Recette de chou

Cette recette a été copiée sur le blog "le coyote se régale".
Vous pouvez la retrouver à cette adresse:
http://lecoyoteseregale.blogspot.com/2009/01/guerroyons-contre-les-prejuges-sur-les.html

Ingrédients pour deux - 400g de choux de Bruxelles frais- 4 tranches de lard fumé- 2 petits oignons- Un cube de bouillon de poulet- 2 cuillerées à soupe de curcuma- le jus d'un demi citron- Bleu d'Auvergne pour ceux qui aiment

Préparation- Nettoyer les choux, couper le bout du trognon et éventuellement enlever les premières feuilles et les parties abîmées.- Couper les choux et les oignons en morceaux, les recouvrir d'eau, et ajouter le curcuma, le jus de citron et le cube de bouillon.- Porter à ébullition et faire mijoter une demie heure.- Faire griller au four les tranches de lard pour qu'elles soient très croustillantes.- Mixer la soupe, et servir avec le lard grillé et éventuellement des cubes de bleu.

And now, ladies and gentlemen, in english!

Ingredients for two - 400g of fresh Brussels sprouts- 4 slices of bacon- 2 small onions- A cube of chicken stock- 2 tablespoons turmeric powder- The juice of half a lemon- Blue cheese if you like it (I don't)Preparation - Clean the cabbage, cut the end of the stalk and remove the first leaves and damaged parts if necessary.- Cut the cabbage and onions in pieces, cover with water and add turmeric, lemon juice and stock.- Bring to a boil and simmer for half an hour.- Grill the four slices of bacon until they are very crisp.- Mix the soup and serve with grilled bacon and blue cheese.

samedi 7 mars 2009

Un petit coup d'oeil par dessus la clôture

Quelques recettes que j'ai chopées sur le blog "Le potager de la Tude", nos collègues qui reçoivent des légumes de Pauline et Benjamin.
J'ai fait un copié-collé de deux recettes mais il y en a beaucoup plus, et d'autres infos à cette adresse:
http://amaptude.blogspot.com/

Voici les recettes:
Soupe de fèves à la menthe
Ingrédients:
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
1 oignon haché
2 gousses d’ail
2 pommes de terres coupées en dés
450 g de fèves
250 ml de bouillon de légumes
2 cuillerées à soupe de menthe fraîche
Préparation:
Faire revenir l’oignon et l’ail dans l’huile puis ajouter les pommes de terre et les fèves quand les oignons sont translucides.
Ajouter le bouillon de légumes, couvrir et laisser cuire 30 min.
Après cuisson, retirer une partie des légumes, mixer le reste.
Dans une casserole propre, reverser la soupe mixée et les légumes réservés, ajouter un peu de menthe et faire chauffer à feu doux.
Avant de servir soupoudrer de menthe pour la décoration.

La purée de fenouil et pommes de terre
Préparation : 5 mn - Cuisson : 25 mnIngrédients (pour 4 personnes) :
2 bulbes de fenouil
6 belles pommes de terre
40 g de beurre
2 cuillerées à soupe de crème fraîche épaisse
sel, poivre
Préparation :
Laver les bulbes de fenouil. Oter les extrémités et les trognons, les couper en quatre et les faire cuire dans de l'eau bouillante salée pendant 20 minutes.
Eplucher et laver les pommes de terre, les couper en cubes et les faire cuire (départ à froid) dans l'eau salée environ dix minutes après ébullition.
Une fois le fenouil cuit, bien l'égoutter et le remettre dans une casserole avec 10 g de beurre, pendant 5 minutes afin de l'assécher. Mixer finement.
Une fois les pommes de terre cuites, les égoutter et les passer au presse-purée.
Dans une casserole, mélanger les deux purées, ajouter la crème, le reste du beurre et le poivre. Réchauffer et servir immédiatement.

dimanche 1 mars 2009

Nouveau contrat Amap

Bonjour,
voici un copié-collé du contrat Amap 2008-2009
Chacun peut le commenter et commenter les commentaires des autres...Préambule:
Pour pouvoir bénéficier des paniers de légumes, le consommateur doit obligatoirement être adhérent de l'AMAP. L'adhésion se monte à 6€ par an.

Établi entre:
Le producteur:
Benjamin HOVART
Les quatre puits 16180 SAINTE SOULINE
Tel: 05-45-79-00-03 hovart.benjamin@wanadoo.fr

et
Le consommateur et adhérent de l'AMAP:

Nom et prénom: .........................................................................................................................
Adresse: ....................................................................................................................................................
Tel: ........................................................
e-mail: ....................................................

Contenu du contrat, et engagements mutuels:

Le présent contrat est passé entre les contractants nommés ci-dessus pour l'achat hebdomadaire de produits issus de l'exploitation du producteur.

L'engagement du producteur:
le producteur s'engage à fournir chaque semaine des légumes variés de saison en fonction de sa production, soit "un panier" d'une valeur de 8€.

Hiver:betteraves, blettes, carottes, céleris raves,choux-raves, choux pommés, choux-fleurs, épinards,mâche,navets,poireaux,pomme de terre, radis,salade, ...

Eté: aubergine, carotte, cornichon, courgette, concombre, fève, artichaut, haricot vert, melon, oignon, petit pois, piment, poivron, pomme de terre, salade, radis, tomates, poirée, maïs doux, haricot demi-sec...

L'engagement du consommateur:
Le consommateur s'engage à venir récupérer son panier chaque semaine sur le lieu de distribution, pour une durée (renouvelable) de 6 mois.
Le consommateur bénéficie des réussites (paniers plus garnis) et est solidaire des aléas de production (manque de légumes).
Le consommateur s'engage dans la mesure de ses possibilités à participer au fonctionnement et à l'animation de l'AMAP (accueil et visite de la propriété agricole, animations diverses, engagement actif dans l'association).
Le consommateur s'engage à aller composer son panier en fonction des produits proposés par le producteur chaque mercredi, sauf cas de vacances.


Vacances du consommateur:
Pendant ses vacances, le consommateur peut:
- récupérer un double panier la semaine précédente ou suivante,
- s'arranger avec un autre adhérent.
Le consommateur n'a droit qu'à 2 doubles paniers pour vacances; s'il part 3 semaines ou plus, à sa charge de trouver quelqu'un pour récupérer son panier.

Vacances du producteur:
Le producteur s'engage sur une livraison de 26 paniers du mercredi 5 novembre 2008 au mercredi 29 avril 2009 inclus. Pendant ses congés, il s'engage à assurer la production et à organiser la récolte par les adhérents.

Période de validité et modalité du contrat:

Le présent contrat est conclu pour 6 mois, soit du mercredi 5 novembre 2008 au mercredi 29 avril 2009 inclus. Première distribution : mercredi 5 novembre 2008. Les distributions du mercredi 24 et 31décembre 2008 seront décalées au mardi 23 et 30 décembre.
La distribution aura lieu à Chalais, "salle des vieilles grilles" (Rue de Barbezieux, entre la médiathèque et l'auto-école), le mercredi de 18h à 19h.

Montant total: 26 semaines x 8€ = 208€
paiement:
- en 1 fois: montant: 208 €.
- en 3 fois: montant: 2 x 72€ + 1 x 64€
- en 6 fois: montant: 5 x 32€ + 1 x 48€

Le paiement, quelque soit la formule choisie, s'effectue lors de la signature du contrat par chèque(s) libellé(s) au nom du producteur "Benjamin HOVART" et remis accompagné du présent contrat signé au trésorier de l'AMAP.

Questions diverses:
Signalez s'il y en a deux légumes que vous ne souhaitez pas dans votre panier.


Date et signatures:
le: ................................
Le producteur: Le consommateur:

A plus
Claude
A signaler:
http://allianceprovence.org/spip.php?article379
A cette adresse, un "kit de création des Amap" qui peut donner à chacun des pistes...

lundi 16 février 2009

Un livre sur les Amap


Du lourd!


viennent de sortir un livre particulièrement intéressant : « Amap ; replaçons l’alimentation au cœur de nos sociétés ».
Ce bouquin m‘a vraiment fait voyager. Il part de constats et expériences qui sont familiers à tout participant à une Amap ( la constitution d’un groupe de consommateurs, l’organisation de la distribution, l’élaboration des contrats…) pour nous conduire, après quelques détours par le Canada, le Japon ou l’Italie, vers une approche plus large et plus complexe du rôle et de la spécificité des Amap.
Plus qu’une recension du livre, je n’aborderai qu’une des multiples thèses, à laquelle je souscris tout particulièrement (p94) : « l’apprentissage [est] une dimension essentielle du système Amap ».
Les auteurs ( Maud David-Leroy et Stéphane Girou) donnent plusieurs exemples de ces apprentissages :
- apprendre à construire un rapport différent à notre alimentation
- comprendre des enjeux agricoles
- renouveler sa façon de cuisiner
- apprendre à échanger, apprendre la convivialité et le partage (« on ne choisit pas forcément la plus belle botte de poireaux »)
- apprendre à mesurer la véritable valeur des produits du panier
- apprentissage de la pensée complexe.
Ce dernier apprentissage, qui me paraît essentiel, est illustré par une citation de Miguel Benasayag : « nécessité de faire le deuil de la solution à trouver pour penser en termes d’expériences et de processus multiples »
En clair, chaque Amap est une expérience unique, construite en permanence par ses adhérents. On apprend à devenir amapien au fil des paniers.
Un bouquin à dévorer…

dimanche 8 février 2009

Le cormier dans le pétrin




Jérémy a construit son pétrin avec des copains. Ils ont choisi un bois particulier, utilisé en ébénisterie, en marqueterie, en menuiserie : le bois de cormier.
C’est l’occasion de parler un peu de cette essence. Le cormier recherche les sols profonds, riches en calcaire. Quand on se ballade en forêt ou en campagne en automne, on peut voir par terre des centaines de fruits (voir photo).
Il faut choisir les plus mûrs (sinon, on a au fond du palais un petit goût âpre). On peut les manger tels quels, les sécher comme des pruneaux (j’ai pas essayé).
Mieux vaut en tout cas les consommer après les premières gelées.
Une première particularité de cet arbre, c’est qu’il est en voie de raréfaction. Il figure même sur la liste des espèces en danger en Suisse et en Autriche
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cormier
Une deuxième particularité, c’est que sa multiplication est difficile, à tel point que certaines assos proposent des échanges de boutures, de graines…
http://www.moulinsdefrance.org/old/cormier.html
http://hortimail.over-blog.com/article-25621346-6.html#comment35994190
J’ai lu quelque part que la difficulté d’obtenir la multiplication du cormier à partir de graines serait dûe à une troisième particularité : ses fruits contiennent une substance inhibitrice pour la germination. Lorsque les graines sont ingérées par des grives, étourneaux ou autres merles, les sucs digestifs dégradent la substance et les graines peuvent germer.
Moralité…ça peut parfois faire du bien de se retrouver dans la merde…

Du pain à l'Amap




Depuis quelque temps, on peut acheter du pain par l’intermédiaire de l’amap du Haut Bousson. Le système qui a permis la mise en place de cette action mérite qu’on s’y attarde.
Premier épisode : une association, Champ-Bouletout crée sur le territoire le Clej (comité local d'épargne pour les jeunes), qui " sert à financer des projets de création ou de reprise d'activité par des porteurs de projet de 18 à 35 ans, à créer une solidarité intergénérationnelle et à impliquer la population dans le développement local."
http://blog.charentelibre.com/journal/index.php?2008/04/08/831-champ-bouletout-favorise-l-initiative-des-jeunes-en-montmorelien.
Deuxième épisode : un copain de Benjamin, Jérémy, rencontre l'asso, les deux compères s'emparent du concept et décident de se lancer dans un projet de fournil à la ferme:
http://blog.charentelibre.com/journal/index.php?2009/01/22/2274-champ-bouletout-apporte-du-ble-a-deux-jeunes-de-montboyer
Le principe est le suivant: l'asso trouve des "investisseurs" (des particuliers acceptant de prêter une somme sans intérêt). Lorsqu'une somme suffisante a été récoltée, un projet (choisi par un comité de sélection), est doté de la somme correspondante. Dans le cas de Jeremy et Benjamin, la somme est de 3500€, à rembourser d'ici à 2010. La somme correspond au financement de la moitié de l'investissement (l’achat du four à pain). Résultat des courses: Jeremy est salarié de Benjamin et vend du pain par l’intermédiaire de l’amap
J’ai essayé d’en savoir un peu plus sur le système des CLEJ. Le « CLEJ » ( comité local d’épargne pour les jeunes) semble originaire d’une province du Pays Basque : la Soule. J’ai retrouvé un site qui en parle : http://azia.unblog.fr/
J’ai déjà remarqué qu’au Pays Basque, on a une grande capacité à imaginer des actions collectives, des associations, des groupements, des coopératives…. N’oublions pas que les « ikastolas » sont des écoles de statut associatif..
Pour en revenir aux « CLEJ » version Pays Basque:« Il s’agit d’une association loi 1901 composée d'épargnants qui ont décidé de soutenir les jeunes porteurs de projets économiques en Soule. Pendant 1 an, chaque adhérent/cotisant verse 15€/mois (ou 180€ en une seule fois). Il récupère cette somme sans intérêt après 3 à 5 ans.
A quoi sert l'argent prêté par les cotisants ? Il est prêté à taux 0 à de jeunes entrepreneurs (18-35 ans) qui ont décidé de créer ou de développer une activité .Et ensuite ? Après quelques mois d'activités, les entrepreneurs remboursent au CLEJ les sommes prêtées. Une fois tous les prêts remboursés, les cotisants retrouvent leur épargne. » Simple, non ? A qui le tour ?....


samedi 24 janvier 2009

Une commune gagne un combat contre les OGM

On sait que l'agriculture biologique et les cultures OGM ne peuvent pas cohabiter sur le même territoire (contamination par les OGM des cultures bio). Voici une info encourageante,un communiqué de l'AFP datant du 12 janvier:
"Une petite commune du Vaucluse, Le Thor, vient de voir consacré par la justice administrative son droit à s'opposer aux OGM, aux termes d'un jugement du tribunal administratif de Nîmes dont l'AFP a obtenu copie lundi.
Le tribunal a rejeté une demande de la préfecture du Vaucluse qui voulait faire annuler une délibération du 20 mai 2008 par laquelle le conseil municipal du Thor déclarait s'opposer à toute culture de plantes génétiquement modifiées sur son territoire. La préfecture a indiqué qu'elle ne comptait pas faire appel.
Le jugement qui remonte au 5 décembre, note que le conseil municipal était fondé à agir car la question des OGM "du fait de son impact éventuel sur la santé publique et l'environnement intéresse la commune du Thor, à vocation essentiellement agricole".
"Nous sommes la première commune à avoir un jugement sur le fond", a déclaré à l'AFP Jacques Olivier, maire (Verts) de cette commune de 7.600 habitants qui a eu connaissance du jugement début janvier. "C'est une victoire pour l'ensemble des gens qui se battent pour la vie et la biodiversité, pour une agriculture de qualité et de proximité".
Devant la justice administrative, La commune a insisté sur le fait que de nombreux agriculteurs dont la production est labellisée "agriculture biologique" vivent sur son territoire et pourraient voir leurs efforts réduits à néant par l'existence de cultures OGM. En outre, la Sorgue, classée en zone de protection Natura 2000, traverse la commune et des vins d'appellation AOC Côtes du Rhône et Coteaux d'Avignon y sont élevés.
La commune a également souligné que le préfet n'avait pris aucune mesure contre un arrêté du maire du 2 juin 2008 suivant la délibération du 20 mai et interdisant la culture en plein champ d'OGM sur le territoire communal.
Le Thor qui a organisé mi-décembre une fête de la biodiversité paysanne et des variétés anciennes, s'est déclaré "commune sans OGM" en posant symboliquement un panneau affichant cette qualité le 4 octobre 2008. "

Grenelle de l'environnement et agriculture bio

Voici des extraits d'un article de Ouest France (le lien est indiqué ci-joint)


"Réduire de 50 % l'usage des pesticides, tripler les surfaces agricoles en « bio », certifier 50 % des exploitations agricoles... Les objectifs du Grenelle de l'environnement sont bien connus depuis un an. Restait à connaître les moyens de les atteindre. C'est désormais chose faite avec la présentation, hier, d'un projet de loi concoté par les services de Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Écologie.

• Pesticides. Soucieux de réduire l'usage et les risques liés aux pesticides, les pouvoirs publics privilégient deux axes : la formation et l'encadrement. Ainsi, toutes les personnes utilisant des pesticides dans le cadre de leur activité professionnelle ¯ au premier rang desquelles les agriculteurs ¯ devront être titulaire d'un certificat. Celui-ci attestera d'une bonne connaissance des produits par l'utilisateur. Les jardiniers amateurs sont également ciblés : toute publicité en leur direction est interdite en matière de pesticides.

• Eau potable. En cas de menace sur l'eau potable, le projet de loi permet des limitations ou des interdictions de produits chimiques de synthèse autour des aires d'alimentation des captages. L'implantation de prairies permanentes ou de culture ligneuses y sera privilégiée. Objectif : identifier et protéger 500 captages, en 2012. À l'issue d'une période de trois ans, le préfet pourra rendre ces mesures obligatoires si les résultats sont insuffisants.

• Zones humides. Le Grenelle a fixé comme objectif l'acquisition dans les cinq ans de 20 000 ha de zones humides particulièrement menacées. Une première. Ce type d'opération était jusqu'à maintenant essentiellement du ressort du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres.

• Certification environnementale. Un dispositif de certification environnementale, volontaire et graduée, est créé pour les exploitations agricoles. Toutefois, son contenu et sa mise en oeuvre sont renvoyés à des décrets. La « haute valeur environnementale », stade ultime de cette certification, reste également à définir.

• Trame verte. Quelles seront les zones écologiques à maintenir ou restaurer pour constituer le maillage de la Trame verte et bleue ? Le projet de loi se garde d'apporter une réponse. Il définit la méthodologie à utiliser sur le terrain, associant l'État, la région et les acteurs locaux. Si la notion de continuité écologique pourra être prise en compte dans les documents d'urbanisme, la loi n'impose aucun type de gestion particulière sur ces espaces. Il reviendra aux acteurs locaux de le décider éventuellement, par voie contractuelle.

• Le « Bio ». L'agriculture biologique ne fait pas l'objet de mesures spécifiques dans ce projet de loi. Deux mesures en faveur des agriculteurs « bio » ont d'ores et déjà été adoptées dans la loi de Finances 2009 : le doublement du crédit d'impôt et l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties."

L'article a été rédigé par:
Olivier-Imré BERTRAND.

mercredi 7 janvier 2009

une alimentation économique

...Les aliments les plus bénéfiques pour notre santé sont souvent les moins chers: les céréales, les légumineuses et bon nombre de fruits et légumes...

Soit, mais le plaisir?

...On le trouve aussi dans les aliments les plus humbles...."C'est quand les choses ont le goût de ce qu'elles sont"...

Les aliments de haute qualité coûtent cher?

Pas toujours. Il est vrai qu'une excellente huile d'olive vaut deux fois plus cher, mais on en utilisera deux fois moins tant elle est parfumée, avec l'avantage de réduire notre consommation de matière grasse.

En tête du palmarès des aliments peux coûteux, riches en éléments nutritifs et au potentiel culinaire énépuisable, les céréales: (pas les Corn-flakes) mais le blé, le riz, le seigle, le sarrazin, le maïs, l'orge,le millet, l'épeautre....

...Le blé nous apporte de l'énergie sous la forme la meilleure, celle des glucides lents, ainsi que des protéines, des minéraux, des vitamines, des fibres.

Le riz, presque aussi nutritif, moins cher, présente l'avantage de se consommer aussi bien froid que chaud, en entrée, en plat principal ou en dessert.

Les autres céréales sont tout aussi intéressantes sur le plan nutritif. Elles coûtent un peu plus cher mais restent parmi les aliments les plus économiques...

(extraits de "la cuisine à quat'sous" de Claude Aubert, édition Terre vivante)

...prochain extrait, les légumineuses.

Dominique